A l'heure de la vérité, nul n'est tenu de garder le silence! Dans un pays ou le matayisme dirige, le « je m'y étais pas préparé » y règnera à jamais".
On se demande d’ailleurs si l'on se trouve toujours au Sénégal, le fameux « pays de la Téranga ». Le Sénégal ou nos ancêtres vivaient dans la paix, la joie et l'harmonie. Le Sénégal où chacun voyait l'autre comme soi. Le Sénégal qui, de par l’image projetée, faisait bonne impression à la communauté internationale. Le Sénégal dont beaucoup de pays enviait l'ambition de sa jeunesse. Un Sénégal ou rêver était quelque chose de possible et où la jeunesse, dans la convivialité, ne manquait pas de l’étaler durant les navetanes. Le Sénégal ou la jeunesse rêvait pompeusement d’un avenir meilleur. Notre Sénégal qui nous rendait si fier. Hélas, cette fierté commence à mourir pour laisser place à un sentiment de haine inexpliqué qui anime la jeunesse. Nous sommes maintenant dans un Sénégal ou la violence prime sur le « maslah », un Sénégal où nos très chers politiciens, obnubilés par le pouvoir, se désintéressent des besoins de la population pour nourrir des ambitions égoïstes et personnelles. A l'heure où ces derniers devaient s'asseoir et réfléchir sur les stratégies pour faire avancer le pays, ils préfèrent, en effet, jouer a “la dramaturgie politique”. On se croirait alors dans un spectacle de marionnettiste où le people devient malheureusement la poupée qu’on agite dans tous les sens. Nous sommes maintenant dans un Sénégal où l'on naturalise la corruption, le mensonge, l'hypocrisie et j'en passe. Un Sénégal où le système éducatif négligé vogue inexorablement vers des eaux troubles. Or, un peuple sans éducation est comme à l’image de ce troupeau d’ignorants qui incapable de réfléchir se laisse dominer par les autres.
Il est temps de faire une autocritique réfléchie de la situation, d’effectuer un feedback et de se référer à nos anciennes mœurs, de prendre recul pour mieux réfléchir sur notre avenir, nous jeunes, sur l'avenir de notre pays, sur l'avenir ce que nous allons léguer à la génération future. Il est donc temps que nous les jeunes en qui tous les espoirs sont placées, évitions les futilités, et mettions notre force à l’œuvre afin de participer ensemble au rayonnement international du Sénégal.