Le Travail ? On remet ça à plus tard

C'est hier tard dans la Soirée que les autorités étatiques se sont fendues d'un communiqué faisant état d'une Journée du Lundi déclarée fériée après que le jour précédent (25 Décembre) censé être consacré à cet effet ait coïncidé avec le Dimanche.

Salvateur pour paresseux, incompréhensible pour les pauvres besogneux qui s'étaient déjà préparés à affronter la dure journée de travail du Lundi après les réjouissances de Noël.
C'est à se demander si les autorités étatiques sénégalaises sont conscientes du nombre de journées et grassement payées que nous avons cette année dans un si petit pays d'à peine 15 Million d'habitants pour daigner encore en rajouter une (de trop).
Dur de croire en une émergence, du moins rapide à réaliser pour un Etat figurant parmi les 25 les plus pauvres qui s'octroie du luxueux temps de trav...Oups! de repos national.
Loin de remettre en cause les traditionnels jours fériés dédiés au "Jour de l'An", à la Fête de "l'Indépendance", du Travail", de la "Tamxarit", du "Magal", du "Gamou", de la "Korité", de la "Tabaski", de "Pâques", d'"Ascension", de "Pentecôte", d'"Assomption", de Toussaint" ou de "Noël" (J'y arrive enfin!)... La question est plutôt de savoir comment résorber le gap de ces nombreuses journées de stagnation de notre économie nationale tout en sachant qu'il existe déjà une fâcheuse habitude à déserter les lieux de travail bien avant et bien après ces jours de Fête.
Comment rattraper à l'instar de la Chine 12 jours fériés sur 29 officiels annuels en travaillant le Dimanche, jour tant chéri par les Sénégalais, Travailleurs comme chômeurs paradoxalement...
En attendant, la jurisprudence de cette année n'augure pas l'avenir d'un Pays cité parmi les plus travailleurs du Monde.