L’entame des « Débats»
organisés par le Journal « Le Monde Afrique » a été de haute volée avec
un échange public entre 2 des 10 plus grands penseurs africains du moment :
Felwine Sarr et Achille Mbembé.
Le dernier nommé a mis l’accent sur la nécessité pour le Continent africain de s’affirmer à sa manière dans un monde où l’hyper-fragmentation du savoir a conduit à l’existence de « nano-sciences » aux liens d’interdépendance disloqués, ce qui en a certainement diminué la part d’humanité. Une affirmation reprise en écho par le Professeur Felwine Sarr.
Le dernier nommé a mis l’accent sur la nécessité pour le Continent africain de s’affirmer à sa manière dans un monde où l’hyper-fragmentation du savoir a conduit à l’existence de « nano-sciences » aux liens d’interdépendance disloqués, ce qui en a certainement diminué la part d’humanité. Une affirmation reprise en écho par le Professeur Felwine Sarr.
L’auteur d’ « Afrotopia »
a poursuivi en jugeant essentiel de décoloniser et décloisonner l’enseignement
supérieur en Afrique avec surtout une revalorisation des patrimoines scientifique,
culturel et linguistique africains.
L’Unité de formation et de
recherche en Civilisations, Religions, Art et Culture de l’Université Gaston
Berger de Saint Louis (CRAC), dont il piloté la mise en place et assuré le Directorat,
est selon lui une brillante illustration de la contribution de l’Afrique au
rayonnement des sciences dans le Monde en sus de son rôle historique.
Sans doute excédé par la
question de la priorité entre le temps de la pensée et celui de l’action en Afrique, le Professeur
Felwine Sarr a rétorqué que c’est justement cette « frénésie de l’action »
et le rejet de toute institutionnalisation de la pensée qui a conduit les
africains à longtemps agir beaucoup et n’importe comment….