Le corps d’une manière générale est une entité bien structurée comportant des démembrements. Chaque partie joue un rôle prépondérant quant au fonctionnement harmonieux de celui-ci. La tête est l’instance de commandement où le cerveau est maître, les yeux observateurs, les oreilles l’accueil et la bouche rapporteuse.
Le cœur est celui sans qui rien ne marche, il est le chef suprême. Les autres membres assurent l’exécution concrète des vœux du cœur. Toutefois, un jour la bouche s’insurgea contre le dictat du cœur et de sa complicité avec le cerveau. Ainsi, s’invite le clash :
- La bouche : j’en ai marre de transmettre vos décisions inopinées qui me portent souvent le plus grand préjudice Le cerveau rétorqua : un drapeau ne fait que suivre la direction du vent, dieu (le cœur) a voulu que tu sois notre griot que veux-tu de plus ?
- Le cœur renchérit : le sort de l’esclave dépend de son maître, tu n’as rien à fustiger de si important tout ce que t’a dit ou pu dire c’est moi qui te l’ai recommandé alors j’assumerai pleinement ma responsabilité quoiqu’il advienne car c’est moi qui ressens, c’est moi qui te donne vie.
Et ces paroles s’avérèrent trop insultant pour le porte-parole du corps, la Bouche.
Elle haussa le ton : ainsi fut-il, j’ai pris la ferme décision de détruire vos plans, je resterai muette ou dire le contraire de tout ce que vous me ferez dire.
- Le cerveau : jamais vu une décision aussi absurde ! Les moindres défauts de battement de notre chef suprême te laisseront impuissant donc à quoi sert cette furie inféconde, jamais tu ne pourras nous remplacer, la grande part du labeur nous revient.
- La Bouche : quelle ignorance ! Vous oubliez certainement que sans moi personne ne vous entend, vos désirs sombreront dans la léthargie la plus profonde sans mon intervention. Le cœur : je reconnais ton importance mais si on te laisse prendre des décisions toute seule, celles-ci risquent de nuire à mes principes et ceux du cerveau car une parole non réfléchie peut causer l’irréparable, diviser l’indivisible, braver le tabou ou pire susciter un conflit, tout ceci plaide à ce que tu sois notre subalterne.
Furieux de la réponse tendre du cœur, le cerveau se veut plus ferme sur la question. Il martèle :
- "Si elle veut prendre le trône elle n’a qu’à prouver qu’elle est assez mature car on a été témoin de combien d’âmes elle a causé du tort, de combien de personnes elle a divisé, de combien de pays elle a brulé, bref ! Elle est une éternelle gaffeuse".
Le cœur est celui sans qui rien ne marche, il est le chef suprême. Les autres membres assurent l’exécution concrète des vœux du cœur. Toutefois, un jour la bouche s’insurgea contre le dictat du cœur et de sa complicité avec le cerveau. Ainsi, s’invite le clash :
- La bouche : j’en ai marre de transmettre vos décisions inopinées qui me portent souvent le plus grand préjudice Le cerveau rétorqua : un drapeau ne fait que suivre la direction du vent, dieu (le cœur) a voulu que tu sois notre griot que veux-tu de plus ?
- Le cœur renchérit : le sort de l’esclave dépend de son maître, tu n’as rien à fustiger de si important tout ce que t’a dit ou pu dire c’est moi qui te l’ai recommandé alors j’assumerai pleinement ma responsabilité quoiqu’il advienne car c’est moi qui ressens, c’est moi qui te donne vie.
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Et ces paroles s’avérèrent trop insultant pour le porte-parole du corps, la Bouche.
Elle haussa le ton : ainsi fut-il, j’ai pris la ferme décision de détruire vos plans, je resterai muette ou dire le contraire de tout ce que vous me ferez dire.
- Le cerveau : jamais vu une décision aussi absurde ! Les moindres défauts de battement de notre chef suprême te laisseront impuissant donc à quoi sert cette furie inféconde, jamais tu ne pourras nous remplacer, la grande part du labeur nous revient.
- La Bouche : quelle ignorance ! Vous oubliez certainement que sans moi personne ne vous entend, vos désirs sombreront dans la léthargie la plus profonde sans mon intervention. Le cœur : je reconnais ton importance mais si on te laisse prendre des décisions toute seule, celles-ci risquent de nuire à mes principes et ceux du cerveau car une parole non réfléchie peut causer l’irréparable, diviser l’indivisible, braver le tabou ou pire susciter un conflit, tout ceci plaide à ce que tu sois notre subalterne.
Furieux de la réponse tendre du cœur, le cerveau se veut plus ferme sur la question. Il martèle :
- "Si elle veut prendre le trône elle n’a qu’à prouver qu’elle est assez mature car on a été témoin de combien d’âmes elle a causé du tort, de combien de personnes elle a divisé, de combien de pays elle a brulé, bref ! Elle est une éternelle gaffeuse".
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Crédit/Piwee |
Le Cœur se sentit aussi coupable car le cerveau le suit toujours et c’est lui qui par un sentiment de désamour, absence d’affectation ordonne au corps des fois des faits les plus méprisables et regrettables. De par cette petite discussion chacun se rendit compte de son imperfection, de ses limites. D’ailleurs, ils décidèrent de taire l’inter-flagellation verbale, le cœur convoqua ainsi une assise afin de trouver un compromis. Une fois à la rencontre, le cœur se dévêtit de son manteau de roi (dieu) pour assainir l’atmosphère de la discussion. C’est autour de la bouche d’intervenir après que le cœur ait ouvert la séance et regretté tout ce qui s’est passé entre eux. Elle conseilla à ses deux anciens antagonistes :
- "Toi Cœur, tu trépignes et palpites dès que tu aperçois quelque chose qui t’émerveilles ce qui ne laisse pas au cerveau le soin de bien l’examiner par ce que voulant vaille que vaille t’obéir comme il l’a soutenu ci-dessus le drapeau ne fait que suivre la direction du vent. Et toi le cerveau arrêtes de mijoter des plans qui se révéleront hostiles au peuple du monde, ta tâche est de proposer des solutions viatiques et non des résolutions néfastes. Bien que tu sois « esclave » du cœur il t’arrive de l’enrôler dans tes manèges et cela ne finit pas toujours bien. Oh cœur ! Toi qui es réceptacle de toute expression de l’extérieur et garant de douceur apprends à calmer les ardeurs du cerveau quand il le faut". Etant des mots d’une sagesse notoire, le cœur et le cerveau le concédèrent et répliquèrent aussitôt.
Ils (cerveau et cœur) s’entendirent sur ce que doit faire la bouche et rétorquèrent : oh bouche ! Toi qui exhibes nos paroles les plus dissimulées, toi qui nous maintiens en relation avec l’autre que tu sois prudent et nous consulte avant de proférer mot.
- Le cerveau lui rappelle ceci : ton verbe sans mon intervention n’est que ruine de salive, pire cela mène à de sinistres situations causant le désarroi du cœur qui lui en retour ne peut que mourir de chagrin que tu as engendré.
Donc pour une meilleure efficacité de tes propos, laisse au cœur de décider étant sous ses auspices je te transmettrai le contenu que tu mettras finalement en onde cela peut se passer sans occasionner le moindre dégât et chacun verra sa tâche accomplie. L’on se rend vite compte qu’il n’y avait pas de roi ni de dieu, chacun d’entre eux à des facultés qui lui sont intrinsèques n’empêche l’immixtion de l’un dans l’exercice de l’autre permet de travailler en parfaite harmonie. Ainsi avait-il compris qu’ils se complètent et le jeu du trône céda la place à une collaboration équitable entre eux.
Ils conclurent en formulant ces deux principes :