De part et d’autre du vaste champ partagé par les 47 listes en lice pour les prochaines Législatives, des bruits de querelles intestines à peine voilées font les choux gras de la presse depuis leur publication.
Difficile de croire, par ailleurs, que ce ne sont pas les « leaders » « oubliés » qui sont à l’origine de la montée au créneau de leurs partisans pour dénoncer les torts faits à leur « mentor ».
Cette tournure prise par les investitures semble être une réminiscence de multiples égos politiques surdimensionnés cueillis à froid et incapables de digérer l’affront greffé à une telle déception.
De la coalition au pouvoir à l’hétéroclite opposition, on crie sa colère de ne pas voir son/un nom figurer dans le corps d’une liste si ce n’est en tête.
Étrange attitude.
Mais une situation compréhensible si on analyse quoi des deux l’emporte entre le niveau d’intéressement personnel et la réelle « infatigable » volonté de servir le Peuple comme il est de coutume martelé par tous à la moindre occasion.
Les actes trahissent des paroles non sincères.

Car rien n’explique réellement autant de remous à moins qu’ils ne soient nés de raisons légitimes comme :
De l’investiture de personnes qui n’apporteraient rien à l’Assemblée nationale ?
De la nomination d’hommes qui ne peuvent assurer de succès électoral lors de ces prochaines Législatives ?
Ou s’agit-il simplement de frustrations nées de l’ambition freinée de bénéficier des privilèges d’élévation politique et/ou de jouissances, d’être Député ?
En tout cas, cette bataille de positionnement post-investitures révèle et/ou confirme une facette bien particulière de nombre d’Hommes politiques sénégalais : leur amour fou du Pouvoir.