Le "gnouleul" a fait son temps durant l'ère senghorienne ou le moindre soupçon de "bidiaw" était vite épilé pour tromper les intempéries capillaires. Une gamme variée de produits anti-bidiaw constituait un commerce florissant et le peigne ne quittait jamais cette poche de veste-fente dorsale du fonctionnaire conçue à cet effet.
Le "nietti abdou" n'était pas encore à la mode. On arborait par conséquent, par couches de "gnouleul" périodiques, une assez bonne santé capillaire, sans en soupçonner l'effet de l'usage durable de tels subterfuges! Arriva l'ère Diouf en 1981.
Premiere alternance décriée survenue à la faveur d'une prestidigitation constitutionnelle qui consacra le dauphinat par l'adoption de l'article 35. Pendant 20 ans marqués par des contestations électorales, musclées, sous le torrent du Sopi charriant des alluvions de partis d'opposition depuis le Big Bang du PAI originel, et les difficultés économiques sous-tendues par des pertes d'emplois résultant de l'impitoyable diktat des ajustements structurels, les effets conjugues de telles circonstances dramatiques furent surtout remarquables avec le phénomène du grisonnement capillaire généralisé, prématurément observable chez les sénégalais accentué par l'onction du "safara" pour conjurer les lendemains incertains!
Avec l'irruption du Pape du Sopi qui déracina le "Baobab PS" après 40 années de règne sans partage jusqu'à l'an 2000, la tendance du grisonnement capillaire s'estompa au profit d'un look Wadien de calvitie volontaire, doublé du port de bretelles chez les jeunes comme marque iconique d'une première alternance démocratique intervenue à la magistrature suprême.
Ce qui n'était que mimique pour beaucoup qui cultivaient la calvitie en hommage au Sauveur semblait un prélude a la propagation d'une épidémie d'alopécie (chutes de cheveux) consécutivement aux dérapages de l'alternance, cause par excellence d'une exacerbation de soucis de taille à devoir endurer au quotidien.
De l'ère Senghorienne de la rareté du "bidiaw" par l'usage d'artifices, à l'ère Wadienne du "leelisme" comme look cultivé d'abord avant d'être une marque de soucis accrus, en passant par celle Dioufienne avec son lot de "bidiaw" prématuré, le paysage capillaire sénégalais aura subi tous les aléas des avènements présidentiels successifs.
L'espoir déçu d'une jouvence capillaire escomptée avec l'ère Mackienne augure de lendemains à devoir nous interroger sur les stigmates Apr...iens qu'elle laissera sur l'homo Senegalensis?
Le "nietti abdou" n'était pas encore à la mode. On arborait par conséquent, par couches de "gnouleul" périodiques, une assez bonne santé capillaire, sans en soupçonner l'effet de l'usage durable de tels subterfuges! Arriva l'ère Diouf en 1981.
Premiere alternance décriée survenue à la faveur d'une prestidigitation constitutionnelle qui consacra le dauphinat par l'adoption de l'article 35. Pendant 20 ans marqués par des contestations électorales, musclées, sous le torrent du Sopi charriant des alluvions de partis d'opposition depuis le Big Bang du PAI originel, et les difficultés économiques sous-tendues par des pertes d'emplois résultant de l'impitoyable diktat des ajustements structurels, les effets conjugues de telles circonstances dramatiques furent surtout remarquables avec le phénomène du grisonnement capillaire généralisé, prématurément observable chez les sénégalais accentué par l'onction du "safara" pour conjurer les lendemains incertains!
Avec l'irruption du Pape du Sopi qui déracina le "Baobab PS" après 40 années de règne sans partage jusqu'à l'an 2000, la tendance du grisonnement capillaire s'estompa au profit d'un look Wadien de calvitie volontaire, doublé du port de bretelles chez les jeunes comme marque iconique d'une première alternance démocratique intervenue à la magistrature suprême.
Ce qui n'était que mimique pour beaucoup qui cultivaient la calvitie en hommage au Sauveur semblait un prélude a la propagation d'une épidémie d'alopécie (chutes de cheveux) consécutivement aux dérapages de l'alternance, cause par excellence d'une exacerbation de soucis de taille à devoir endurer au quotidien.
De l'ère Senghorienne de la rareté du "bidiaw" par l'usage d'artifices, à l'ère Wadienne du "leelisme" comme look cultivé d'abord avant d'être une marque de soucis accrus, en passant par celle Dioufienne avec son lot de "bidiaw" prématuré, le paysage capillaire sénégalais aura subi tous les aléas des avènements présidentiels successifs.
L'espoir déçu d'une jouvence capillaire escomptée avec l'ère Mackienne augure de lendemains à devoir nous interroger sur les stigmates Apr...iens qu'elle laissera sur l'homo Senegalensis?