Du coup, les patronymes Diouf, Diop, Sagna, Mendy... sont entrés dans les archives de l'histoire planétaire au vu des grosses cylindrées de la compétition, habituées de ces joutes, que les gosses pour une première qualification avaient éliminées avant de s'incliner en quarts de finale.
Rien que cette percée historique des Lions du foot, avec le rôle primordial massivement joué par la jeunesse dans le triomphe sans précédent du processus démocratique aurait dû mieux inspirer la nouvelle équipe au pouvoir pour davantage s'investir, moins dans le politiquement diviseur que dans le sportivement rassembleur.
Il était en fait plus indiqué de donner leurs lettres de noblesse aux départements ministériels de la jeunesse et des sports tout comme de l'éducation au même titre que ceux de l'économie et des finances et de défense et de l'intérieur. Car le développement sportif dans ses différentes disciplines aurait ainsi permis de repenser notre système d'éducation, du préscolaire au supérieur, en restructurant les académies régionales comme pôles véritables d'éclosions de talents et futurs professionnels sportifs.
Si on avait su saisir la balle du succès du Mondial au bond en cette aube nouvelle de première alternance pour bien en décrypter le message, c’était la l'occasion de peut-être tenter un ralliement national autour d'un menu plus concret de relance de la construction nationale axée moins sur l'inutilement rhétoriques sans fin que sont les acrobaties préjudiciables de l'intellectualisme pour ne pas les appeler débats!
A l'arrivée,17 ans dans le 21eme siècle, avec une deuxième alternance a l'affiche, la ruche politique est des plus bourdonnantes avec plus de 250 partis qui ne militent pas en faveur d'une prise en main sérieuse des impératifs de développement tant espérés!
Autres alternances, autres ratages?
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