Les réseaux sociaux, ces « armes » qu’on ne connait pas encore assez

Près de la moitié des burkinabés interrogés ont eu connaissance du coup de force des hommes de Gilbert Diendéré qui s’opérait dans leur pays grâce aux réseaux sociaux, 43% par Facebook. C’est un des chiffres marquants, parmi d’autres,  de l’étude réalisée par l’Institut PANOS sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest.

De la Côte d’Ivoire au Burkina en passant par le Sénégal ou le Bénin, le rôle prépondérant mais encore méconnu des réseaux sociaux dans l’éclosion et le développement des mouvements sociaux intervenus ces dernières années dans la région a été mis à jour à travers cette enquête
25 Organisations de la société civile analysées par pays afin de tirer des recommandations sur les bonnes pratiques en matière d’utilisation des réseaux sociaux.
C’est pourquoi renforcer les capacités des organisations de la société civile en utilisation des réseaux sociaux, est l’objectif que s’est fixé l’Institut PANOS, une ONG à vocation  panafricaine créée en 2000, et qui s’inscrit dans le cadre de son projet « Pluralisme des Médias et Technologies ». Un programme qui a permis de former, à ce jour, près de 120 organisations de la Société Civile en Afrique de l’Ouest entre 2012 et 2016 par une mise en interaction avec des web-activistes et une meilleure documentation.
L’institut PANOS a restitué les résultats de cette étude lors d’une rencontre d’échanges  sur l’utilisation des Médias sociaux par les Organisations de la Société Civile. Un meet-up organisé en marge du lancement d’un guide à l’utilisation des réseaux sociaux à l’Auditorium de la Place du Souvenir.