Les migrants et réfugiés reviennent au devant de la scène en Europe. Entre mini-sommets et instrumentalisation politique par les leaders d'extrême-droite repris par des gouvernants "modérés", leur sort est au centre d'un débat décisif sur l'accueil mais cet état de fait contraste avec le silence dans lequel s'emmurent depuis lors les Etats africains dont les ressortissants constituent la majeure partie des personnes ayant accompli la périlleuse traversée Méditerranéenne via la Libye cette année.
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1948: Début de la Guerre israélo-arabe. Plus de la moitié de la population arabe de Palestine est contrainte à l’exil et expropriée de ses terres par le tout nouvel État hébreu à l’indépendance proclamée la veille. A l’époque, les plus de 700.000 futurs "réfugiés palestiniens" fuient en espérant un retour une fois ce qu'ils appellent «l’imposture» israélienne corrigée par l’action militaire de la Coalition arabo-palestinienne qui connaîtra finalement un échec retentissant.
Ce 15 Mai marque donc, pour les uns, quasiment sans statut ni Etat dans un territoire palestinien « occupé, colonisé », pour les autres sans possibilité de retour sur leurs terres à cause d'une réintégration cyniquement "bloquée" par les autorités israéliennes, la 69ème commémoration d’une injustice toujours actuelle infligée aux populations palestiniennes et cautionnée par la relative "passivité" de la Communauté Internationale.
La promesse de campagne avait été classée dans la catégorie des plus farfelues émises par son auteur. A l’époque l’improbabilité de son élection comme Président des Etats-Unis vouait son projet à l’échec.
Mais plus d’un un an après son élection surprenante, il est plus que probable, sans grand revirement de dernière heure, qu’il ne passe à l’action.
L’intention est risquée et sa concrétisation serait plus que dramatique pour les Palestiniens: transférer l'ambassade des États-Unis à Jérusalem et reconnaître de fait, chose inédite, son statut de "Capitale" de l’Israël tel que proclamé urbi et orbi sans succès par Israël depuis des années que les ambassades des pays du monde entier (ayant des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu) désertent le lieu controversé pour Tel-Aviv.
"15 Octobre 1987-15 Octobre 2017"
Au-delà du 30ème anniversaire de sa mort, au-delà de la récupération politico-musico-médiatique de son aura auprès de la Jeunesse africaine, au-delà de la tendance à se proclamer en toute passivité « Révolutionnaire », au-delà des revendications de son héritage, au-delà des tentatives de ternissement du récit de l’homme qui selon certains serait loin d’être aussi mirifique que ce qui est conté (par les africains), au-delà de leurs accusations inaudibles contre l’Homme, accusations aux forts relents de « De toute façon s’il avait vécu un peu plus il serait devenu un Dictateur affirmé »,
Vendredi 04 Août 2017 : une équipe d’experts internationaux du Haut-Commissariat des Droits de l’homme dévoile un rapport macabre, compilant des témoignages de 96 réfugiés en Angola ayant fui la crise de la région du Kasaï en RDC, incriminant forces armées congolaises, milice « Kamuina Nsapu » et groupes armés sévissant dans la région.
Il fait état de crimes perpétrés à l’encontre de 282 personnes dont 113 femmes et 68 enfants. 62 de ces mineurs auraient d’ailleurs fait l’objet d’exécutions sommaires ou sont morts dans les violences sur un total de 251 personnes.
Un document alarmant mais qui n’est malheureusement pas exhaustif de toutes les atrocités commises dans l’une des 25 provinces du Congo Kinshasa.
Que se passe-t-il donc au Kasaï depuis Août 2016 ?
"Les faux pas de la diplomatie sénégalaise…" par Mamadou Bamba Ndiaye, Ancien Ministre en charge des Affaires Religieuses
Le Sénégal est réputé pour sa diplomatie modérée, souple et équilibrée. Cela lui a valu la confiance et le respect de la communauté internationale. En dépit de sa petite taille démographique et l’étroitesse de sa superficie, le Sénégal jouit d’une certaine notoriété à travers le monde ainsi qu’au sein des instances internationales.
"Une autre terrible attaque a été lancée sur des personnes innocentes au cœur de Londres. Nous le condamnons. Nous envoyons nos condoléances aux Britanniques et nous nous engageons à lutter contre ce fléau - ce fléau qui ne connaît pas de limites. Ces terroristes adorent la mort. Ils assassinent indistinctement, mais ils ne nous effrayeront pas. Ils ne nous terroriseront pas. Ils ne dureront que notre volonté de les vaincre. Et ensemble, ensemble ici en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe, partout - ensemble, nous les vaincrons plus rapidement.
Le Premier Ministre Israélien sera donc au rendez-vous des Chefs d’État de la Cedeao en qualité d’Invité d’honneur, le premier non-africain à jouir d’un tel privilège, ces 3 et 4 Juin à Monrovia.
Au-delà d’une prise de parole placée officiellement sous le signe de la coopération technico-économique avec l'offre de l’expertise israélienne en matière d’agriculture et de lutte contre le terrorisme, c’est toute une symbolique diplomatique qui est sous-jacente à ce déplacement.
Un autre regard sur l’ordre international après l’élection de Trump et Macron.
« Une analyse alerte et perspicace du Monde » livrée par un Monument de la Science Politique : c’est ce qu’en retient le Pr Babaly Sall de l’Université Gaston Berger de Saint Louis du dernier ouvrage du Pr Bertrand Badie publié en 2016.
Si le morcellement du Continent africain a des allures de partage comique par de grandes puissances, l’image cartographique du « ver » gambien se tortillant dans le non-extrêmement grand territoire sénégalais n’en est pas moins sordide.
Retour sur l’histoire d’une contrée à la population homogène divisée par de simples tracés au gré des puissances coloniales.
Alors que la légère vague de retrait enclenchée en Octobre 2016 par l'Afrique du Sud le Burundi et la Gambie n'a pas fait plus d'émules dans le Continent, les autres Etats Africains, Parties au Statut de la Cour Pénale Internationale et membres de l'Union Africaine n'en démordent pas et contrairement à la lenteur d'exécution qui leur est souvent reprochée font preuve d'entrain en ce qui concerne cette nouvelle entreprise juridique.
Plus que quelques jours avant l’échéance du 19 Janvier date officielle ou « déclarée », par la Communauté internationale, de fin du mandat du président Gambien Yaya Jammeh. Au vu des toutes récentes sorties de ce dernier et des déclarations de soutien (en apparence inconditionnelles) de ses alliés de règne, rien ne présage, en espérant que 2017 sera plus surprenante que sa précédente, que le dirigeant gambien soit prêt à céder le Pouvoir à celui qu’il félicitait moins de deux mois en arrière.
Le
31 Janvier 2016, les Chefs d’Etat africains réunis au 26ème sommet
de l’Union africaine dénoncent l’acharnement de la Cour Pénale Internationale
sur les responsables africains. Une feuille de route pour un retrait collectif
de la CPI si leurs réclamations ne sont pas prises en compte est même adoptée .
Parmi
les Etats ayant participé à la négociation du Statut de Rome en 1998, celui
dont le refus postérieur d’adhésion sera le plus marqué est sans doute les
Etats-Unis. Très impliqués dans la mise en place des Tribunaux pénaux ad hoc au
Rwanda et en ex-Yougoslavie, favorables à l’attrait en justice des Khmers
rouges responsables de crimes au Cambodge, les Américains ne font plus montre
de leur habituelle ardeur pour ce qui est de la Cour Pénale Internationale.
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