Il y a lieu, face aux menaces réelles d'une infiltration du pays par le terrorisme, d’être davantage plus regardant sur les passerelles que sont ces financements d'instituts et de mosquées dont le but inavoué des bailleurs étrangers est d'inoculer le virus de l'intolérance et de la division religieuses.
C'est fort de telles craintes d'un enracinement de noyaux talibanistes, isissistes et autres hezbolaistes sur le territoire national, qu'il importe désormais de mettre en branle des mesures sécuritaires efficaces pour entre autres mener des investigations sur les sources de financement de tels instituts et mosquées et sur l'enrichissement nébuleux de ces citoyens subitement nouveaux riches!
La déclaration de patrimoine devrait par conséquent être de rigueur au Sénégal pour n'épargner personne, dans l'administration comme dans les initiatives privées. Elle nous permettrait ainsi de mieux mettre la lumière sur l'opacité longtemps entretenue autour de ces signes extérieurs de richesses sans sources de production légalement enregistrées au département du Trésor.
Une chose donc, pour sécuriser le pays contre le terrorisme sous toutes ses formes, est de renforcer la vigilance portuaire et frontalière. Autre chose, tout aussi importante, est la vigilance dans les rapports de financement d'activités socio-humanitaires et culturelles par des relais œuvrant à l'implantation de cellules de recrutement et de massification instrumentalisables contre la sécurité nationale.
Si tant est qu'ils sont animés d'une fibre patriotique qu'ils clament sur tous les toits, la vigilance s'impose aux acteurs politiques sénégalais. Car les menaces d'érosion des acquis démocratiques et laïcs auxquelles ils semblent contribuer sans prendre garde peuvent nous valoir un jour une usurpation du pouvoir par tous ces "marabouts" politiciens, rivalisant de subterfuges pour espérer amarrer le Sénégal au diktat de leurs sponsors étrangers.
Gorguez
